Mesures préfectorales, une décision qui sonne comme un soulagement
Certains quartiers de la ville de Yaoundé seront-ils à l’abri de l’incivisme caractérisé par des dépassements, des menaces, des injures, du visage sombre orchestré par des moto-taximen ? En fait, ils ont pris d’assaut les principaux carrefours. C’est face à cet état des choses que le préfet du département du Mfoundi reprend le communiqué commis depuis 2012 conjointement avec le délégué du gouvernement auprès de la communauté urbaine de Yaoundé. C’est pour désengorger les rues de plus en plus obstruées par les motos-taxis chaque jour un peu plus nombreux. La ville espère roulée libre à travers la délimitation rendue publique, de ces conducteurs à la chasse de la clientèle qui roulent en toute irresponsabilité, faisant ainsi place à une ville plus calme. Par ailleurs, pour la sécurité, cette organisation permettra un meilleur contrôle des acteurs de ce secteur, car peu sont identifiés et des bandits en profitent pour se fondre dans la masse et commettre des forfaits. De ces mesures, l’on peut penser que le gouvernement va faire suivre des lois d’encadrement optimales pour ce secteur d’activité qui, pour tout dire, reste une activité génératrice des revenus tant pour l’économie nationale que pour ses acteurs. Cet encadrement pourra aussi permettre de réduire des dommages causés par ces derniers. Alléguer que la décision soit à l’avantage d’un secteur comme les taximen, ne cadrerait de ce fait pas avec l’esprit du communiqué.
